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COMMENT DÉBUTER AU KENDAMA ?

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Si vous avez récemment découvert le kendama et que vous voulez apprendre à faire rapidement vos premières figures freestyles, sachez que vous êtes au bon endroit.

Nous avons rassemblé pour vous toutes les informations dont vous avez besoin en partant du choix du matériel jusqu’aux fondamentaux à maîtriser afin de vous permettre de progresser le plus rapidement possible.

Une fois en possession d’un kendama, la meilleure manière de progresser si vous débutez est de s'entraîner à faire les figures les plus simples de les enchaîner afin d’être sûr de les maîtriser parfaitement.

C'est pourquoi dans cet article nous vous les présenterons, entre autre vous découvrirez ici :

  • Comment faire son choix entre les différents kendamas
  • Quelles sont les figures de base à maîtriser et dans quel ordre les apprendre

Commençons sans plus attendre en déterminant quel kendama sera idéal pour commencer.

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1) Comment choisir son kendama ?

Comme pour beaucoup de jeux d'adresse (yoyo, diabolo, penspinning...) le kendama existe en plusieurs matériaux. Entre autre, sous forme de jouet en bois ou en plastique. Plus qu’un simple côté esthétique, la matière de votre kendama aura une vraie influence sur votre manière de l’utiliser.

En fonction de son poids, de sa taille et de sa texture il vous sera plus ou moins facile de l’utiliser et de réaliser certaines figures plus que d’autres. C’est pourquoi il est important que preniez bien le temps de choisir votre kendama avant de vous essayer à faire vos premiers tricks. Voici donc ce que vous avez à savoir sur les différents kendamas.

A. Les kendamas en bois

Le kendama en bois est le plus populaire, il s’agit de l’authentique bilboquet japonais et c’est également celui qui a servi à Hugo Bourlon lors de son passage sur La France a un incroyable talent en 2015.

Le bois a l’avantage de rendre le kendama très résistant ce qui n’est pas à négliger car si vous avez pour projet de jouer avec il n’y a aucun doute que vous finirez à un moment par le faire tomber, d’autant plus si vous jouez sur une surface dure comme du bitume. De plus, le bois donne un vrai côté authentique au kendama avec sa texture agréable au toucher mais également le son qu’il produit lorsqu’il est utilisé.

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Bien que le bois ne permette pas de styliser autant son kendama que le plastique, il est tout de même possible de le personnaliser avec des peintures ou bien des autocollants. Attention cependant, n’utilisez pas n’importe quelle peinture car à défaut de rendre le kendama plus adhésif et facile à utiliser vous pourrez le rendre lisse et donc obtenir le rendre plus difficile encore à utiliser. Quoi qu’il en soit, la peinture permettra de le rendre plus résistant à l’humidité.

👉Voir l’article : Quelle peinture utiliser pour les jouets en bois ?

Finalement, comme mentionné dans notre article sur les meilleurs bois pour fabriquer des jouets, le hêtre sera également idéal pour un kendama car il est solide et permettra donc au kendama de ne pas se déformer malgré les chocs. Voilà donc ce qu’il en est pour le kendama en bois. Il fera un excellent choix pour votre premier kendama et vous permettra de réaliser sans problème vos premières figures.

B. Les kendamas en plastique

Si vous avez l’occasion de comparer un kendama en bois et en plastique vous vous rendrez vite compte que la principale différence réside dans la sensation de jeu. Le plastique étouffe complètement l’aspect authentique du bois pour laisser place à un sensation synthétique ce qui peut donc repousser pas mal de joueur habitués au kendama en bois et à ses caractéristiques propres.

Cependant, le plastique possède lui aussi des avantages. Tout d’abord, d’un point de vue esthétique les kendamas en plastique offrent une possibilité de personnalisation bien plus large que le bois qui lui se limite aux couleurs et aux veinages de son bois et à quelques touches de peintures.

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De plus, le plastique étant une matière artificielle le poids des kendama peut facilement être ajusté en fonction des besoins du joueur, ce qui peut être utile pour réaliser certaines figures car l’équilibre en sera meilleur. Bien que la différence ne s’en fasse pas ressentir lorsqu’on débute, les joueurs expérimentés pourront eux faire la différence.

Pour conclure, le kendama en plastique possède lui aussi certains avantages mais ils s’adressent davantage à des joueurs plus expérimentés. Pour débuter il ne s’agit clairement pas là du meilleur choix car le plastique est une matière qui ne vous sera pas familière et qui ne vous permettra pas de prendre en main le kendama aussi facilement que s’il était en bois.

2) Apprendre les figures de base

Une fois que vous serez enfin en possession de votre kendama il va vous falloir apprendre à vous en servir. C’est pourquoi dans ce petit guide nous vous proposons de passer en revue les cinq figures les plus simples à réaliser. Vous pourrez ensuite vous amusez à les enchaîner lorsque vous les maîtriserez bien voire même apprendre des figures plus difficiles encore.

A. Le big cup

Le big cup est certainement le tricks le plus simple à réaliser avec un kendama, mais pour pouvoir le faire correctement il est important de bien positionner ses doigts. Mieux qu’une explication vous trouverez juste en dessous une vidéo de Sweets Kendamas France qui vous montrera à quoi ressemble le big cup. Nous réutiliserons également certains passages de leurs vidéos pour illustrer les prochains tricks. N’hésitez également pas à aller faire un tour sur leur chaîne vous y trouverez de nombreux tutoriels et des vidéos explicatives sur l’entretien d’un kendama.

Comme nous pouvons le voir le big cup consiste donc à faire retomber son tama (la balle) sur la grande coupelle du sarado (la partie qui ressemble à un marteau).

Pour cela il est important de bien positionner ses doigts en tenant le kendama avec son pouce et son index puis de placer le kendama parallèlement au sol. Une fois chose faite, il vous faudra envoyer le tama vers le haut en effectuant un geste progressif et accompagné afin que la boule monte progressivement ce qui vous permettra de la réceptionner plus facilement que si vous l’envoyez en l’air d’un coup sec. Pour cela il est également recommandé de plier les genoux de manière à bien accompagner le geste. Une fois que la balle est envoyée en l’air, fixez la des yeux afin d’anticiper le moment où elle sera sur le point de redescendre et à ce moment là présentez votre grosse coupelle légèrement plus bas afin d’avoir le temps de la réceptionner.

Il n’y a pas de réelle difficulté avec ce tricks. Avec un peu d’entraînement vous devrez rapidement réussir à le maîtriser ce qui vous permettra ensuite d’enchaîner avec les deux autres cup, le small cup et le base cup qui consistent à réceptionner le tama sur la petite coupelle et sur la coupelle du dessous du ken. Nous ne les avons pas intégré dans les cinq figures que nous vous présentons car ils restent assez similaires avec le big cup à la différence que le geste du poignet est légèrement différent.

B. Le spike

Une fois que vous commencez à être à l’aise avec les trois cup, vous allez pouvoir passer au spike. Il s’agit là aussi d’un trick assez simple à réaliser mais il est important d’apprendre à bien le maîtriser car il vous servira beaucoup dans vos futurs enchaînements. Voici donc à quoi ressemble le spike.

Il est intéressant d’apprendre le spike après les cup car le geste de départ reste assez similaire. Il vous faudra juste positionner le kendama droit, et non couché, lors de la position  de départ et de réceptionner le tama non pas sur une coupelle mais sur le côté pointu du ken.

La réelle difficulté réside surtout dans l’envoi du tama et dans sa réception. Comme pour les cup, pensez à bien fléchir vos genoux lors de l’envoi de la boule afin de l’accompagner progressivement. Il est ensuite important de ne pas se précipiter en cherchant à planter le tama avec la pointe du ken. Il faut au contraire visualiser la peinture de la boule afin d’anticiper le moment où se présentera le trou et laisser retomber la boule sur le kendama.

Pour aller plus loin vous pourrez ensuite vous essayer à combiner les deux figures. Pour cela prenez comme position de départ le dans une coupelle, envoyez le en l’air et essayez de le réceptionner avec la pointe du kendama.

C. Le airplane

À l’inverse du spike, le airplane consiste à saisir le tama en premier et à envoyer en l’air le kendama de manière à ce que sa pointe retombe exactement dans le trou de la boule. Démonstration :

Comme on peut le voir, la saisie avec l’index et le pouce est la même à la différence que cette fois-ci on attrape directement la boule en son milieu et non le manche du ken. De plus, l’impulsion n’est pas donnée de manière rectiligne vers le haut mais en arc de cercle. Pour cela il vous faudra donner de l’élan à votre kendama en le plaçant en hauteur. Il ne faut pas chercher à le pousser mais bien le laisser tomber tout seul, vous vous servirez ensuite de votre poignet qui tient le tama pour lui donner l’énergie nécessaire pour faire faire une demie rotation au kendama.

Vous aurez certainement besoin d’un peu d'entraînement afin de réussir à trouver le dosage parfait en énergie avec votre poignet pour que le kendama retombe à chaque fois exactement à l’envers. Mais une fois chose acquise, il ne vous restera plus qu’à présenter le trou du tama vers le haut pour que votre kendama s’emboîte dessus.

D. Le hearthturn

Le hearthturn, ou tour de la Terre en français, consiste à faire faire une rotation complète du tama en partant de sa position initial puis à le réception dans le même position.

Pour commencer, tenez votre kendama légèrement penché car il va vous falloir de l’énergie pour envoyer en l’air le tama et le faire tourner. Utilisez ensuite la force de votre poignet pour faire décoller le tama tout en lui donnant un léger accoup vers l’arrière afin qu’il tourne légèrement vers vous. Tout comme le airplane, la difficulté de ce trick est de bien doser l’énergie nécessaire au tama pour effectuer un tour à 360°, pas plus, pas moins.

Lorsque vous aura réussir à bien maîtriser le geste et la force exacte il vous suffira alors plus qu’à laisser tomber le tama sur votre kendama. Pareillement que pour les autres figures, ne cherchez pas à planter le kendama dans la boule, laissez tomber la boule sur votre kendama en contrôlant et accompagnant bien sûr la réception.

E. Le jumping stick

Une fois que vous aurez bien pris en main le airplane et le hearthturn, il ne vous sera pas trop difficile d’enchaîner avec le jumping stick, également appelé J-Stick. Le trick est en effet le même que le hearthturn à la différence près que c’est le kendama entier qui doit effectuer un tour et pas uniquement le tama.

Saisissez le kendama à l’envers en position de départ, penchez la légèrement exactement comme pour le hearthurn puis accompagner le lancer du ken avec votre poignet en donnant une impulsion au ken vers l’arrière pour que celui-ci puisse tourner une fois en l’air. Il ne vous reste alors plus qu’à réceptionner le ken dans le tama en présentant bien le trou de la boule. Pour cela nous vous recommandons de ne pas lâcher le spike des yeux et de surtout bien anticiper le moment où vous devrez le laisser retomber.

Nous voilà maintenant arrivés à la fin de cet article. Vous avez maintenant de quoi faire votre choix ente kendama en bois et kendama en plastique mais vous avez surtout découvert les premiers tricks que vous allez pouvoir réaliser. Si vous souhaitez faire le pas et vous y essayer nous vous invitons bien sûr à parcourir notre collection de kendama en bois mais aussi de retourner faire un tour sur la chaîne de Sweets Kendamas France qui vous permettra d'approndir. Finalement, voici un petit aperçu de ce que peut donner une excellente maîtrise d'un kendama :

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